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Les talons d'Eschyle

9 avril 2008

is there any man on my earth ?

La question devient vraiment préoccupante. Des garçons, des gamins, des jeunes hommes .... cette partie de la gente masculine existe. Indéniablement et même au delà de la limite d'âge. Un homme de 45 ans se comporte comme un ado prépubère, inconséquent, toujours amoureux de sa mère.
Chaque anniversaire donne lieu à une crise existentielle " vais je encore séduire ?" "quand vais je être suffisament buriné pour plaire aux petites de 17 ans ?" "est ce que maman va me regarder encore si je ressemble à papa ?" etc.... Donc il faut supporter la crise de la trentaine, de la trentersizène, etc jusqu'à ce que mort s'en suive ou alzheimer c'est selon .
Alors si je m'arrête un peu et que je regarde les hommes qui m'entourent je me dis que fatalement c'est une race vouée à la disparition , les hommes sont :
- monotâches : ne jamais demander à un homme de tenir un enfant et de faire une autre tâche, l'enfant risque de se retrouver dans le mixer
- grégaires : un homme ça a sa meute, ses petits compagnons qui disent "ouais il a raison " pour tout quand l'affront vient du sexe féminin, et surtout des supporters des vrai, ceux qui savent décapsuler des bières quand le moment est crucial
- garçons perdus :Peter Pan voilà leur idole , le problème c'est qu'ils ne veulent pas comprendre qu'être la fée clochette ou Wendy et bien c'est un rôle drôle cinq minutes, une fois par an mais là vraiment tous les jours....parce que devoir déssiner une carte de pirate de l'appartement pour lui indiquer d'une croix les endroits stratégiques (lave linge, lave vaisselles, fer à repasser...)
- définitvement pas adaptés au monde moderne. La propagation de la fille qui a fait des études et qui pense bien est vraiment un fléau face auquel les hommes ne savent pas comment faire. Mais comment Zoro aurait fait? Non vous êtes sûres que le scénariste est mort ? parce que là....
- ne veulent pas se reproduire ou alors si mais si l'enfant pouvait naître avec tous les accessoires : nounou, pièce insonorisée, biberon collé à la bouche et propre ...
- continuent à faire la fête même si à leur âge faire la fête les fait passer pour des vieux pervers auprès des minettes qu'ils veulent séduire. Je suis au regret de vous apprendre que si un groupe de jeunes filles vous regardent pendant une soirée - et à moins que l'un d'entre vous soit Brad Pitt seul quadra envisageable pour elles- c'est juste parce qu'elles se demandent où sont vos filles et pourquoi vous les surveillez comme ça...;
Je pourrais continuer la liste : peureux,  séducteurs à outrance, drogués (mais juste de la cocaine c'est pas vraiment une drogue tu comprends et en plus j'arrête quand je veux mais la je veux pas), ....

Manifestement les hommes sont en train de devenir la première espèce qui s'auto détruit avec conscience : création de mico ondes dont ils ne sont pas capables de se servir, consommation effrénée de filles qu'ils sont incapables de garder, consommation excessive d'alcools qui leur prépare une mort douloureuse et précoce mais surtout exaspérations de la gente féminine qui se prépare à sélectionner le sperm d'un homme comme ses collants sur la redoute.

Pour la fidélité et la chaleur il y a l'option du chien. Pour celles qui préfèrent un être un peu plus indépendant elles se tourneront vers le chat...

Un homme ? non merci j'ai arrêté
"allez viens Médor"

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2 avril 2008

Echange maîtresse contre Lara Croft

On devrait mentionner plus souvent les merveilles de la technologie et de l'internet.

Sincèrement, aujourd'hui l'anonymat est devenu une seconde nature, les avatars se multiplient. Qui se cache derrière un pseudo  ? une photo ?

Mais le must c'est quand même de draguer son amant qui passe un peu trop de temps sur myspace via un profile totalement inventé au grè des inspirations.
Là où ça devient désespérant c'est quand l'amant en question répond à la virtuelle alors que ses attentions pour la réelle vont déclinant.

Pourtant j'aurais juré qu'il aurait compris rapidement que cette fille qui sort de nulle part et qui correspond pile à ce qu'il aime a quelque chose de pas très saint. Mais non ! le mignon pose des questions, s'intéresse à la jeune demoiselle qui meurt d'ennui sur les bancs de la fac. J'en suis arrivée à la conclusion qu'il était plus facile de faire passer les messages par l'avatar : "tu devrais te raser, lui répondre, faire la vaisselle, être plus prévenant....lui offrir une paire de Manolo B." J'avoue que jusqu'à présent il n'a rempli que 2 des suggestions de la petite étudiante mais je ne désespère pas de le voir arriver un jour avec une paire d'escarpins. Je sais ,enfin, elle sait, être très persuasive....

J'ai pour idée de lui donner rendez vous avec le rat de bibliothèque dans un palace quelconque pour un we et de me délecter en songeant à son attente vaine. Je pense même que je me paierai le luxe de passer un we avec un amant dans une ville étrangère.

Et de revenir le lundi matin rayonnante et de l'appeler pour prendre un café.

"Tu as passé un mauvais we mon amour ? "

13 mars 2008

les amis de mes amants ne sont pas - forcément - mes amants

Je pense que ce qu'il y a de pire après les Princes Charmants défectueux c'est les Non Prince qui s'imaginent charmants. Ces hommes qui se pensent charmants, drôles et irrésistibles. Et qui du fait partent du principe que toute femme qui parle plus de 30 secondes avec eux sont très très intéressées par une expérience sexuelle avec eux.

Un samedi soir, un homme que je connais à peine me propose de l'accompagner à un anniversaire. Ami proche d'un de mes amants, connaissant ma relation avec cet homme, je me dis que ses intentions ne peuvent pas être réellement mauvaises. Première erreur d'une soirée qui en comptera beaucoup...Nous nous rendons donc à cette soirée. Fort sympathique il faut l'avouer. Je m'amuse, danse, me fait draguer par un copain d'un ex - dieu que le monde est petit à moins que mes ex aient beaucoup d'amis....La soirée avance, je fais comprendre au dragueur que les amis de mes amants ne sont pas mes amants. Enfin pas toujours.4h du matin je décide de repartir, je vais voir mon cavalier d'origine et lui dis que je m'en vais. Il me dit qu'il part aussi. Dans un élan de générosité absolue je lui lance " partageons le taxi" j'ai du mal me faire comprendre et il a du entendre " partageons mon lit". Bref. Arrivés devant chez moi, il descend avec moi. Le sachant habiter le quartier je me dis , il veut marcher. Mais non il me suit. Je le préviens "tu peux dormir chez moi mais il ne se passera rien"

Evidemment, il a essayé. Evidemment je l'ai repoussé.

"Tu fais ce que tu veux mon petit mais moi je dors"

31 janvier 2008

Si tu étais un homme, je serais heureuse

Il était L'Homme. Comment dire autrement ? Intelligent, cultivé, drôle,prévenant, étonnant, beau, élégant, riche. Avec cet homme j'étais une femme.
Et c'est vraiment quelque chose de particulier. Ce sentiment qui fait que tout à coup on comprend ce qu'est la féminité, ce que signifie la galanterie.
Je me disais c'est génial, cet homme, quelque chose du XIXème siècle en lui. Quelque chose d'un autre temps. Il dit les mots que j'aime, est touché par les mêmes notes que moi. Je me disais mais c'est beau de rencontrer un homme un peu à part.
Je le connaissais depuis quelques années déjà. Une connaissance commune. Il m'avait impressionnée la première fois. Impressionnée dans le sens où il m'était resté de nos entrevues une permanence rétinienne. Il m'était resté de nos échanges des  mots, des idées....J'interroge les personnes qui le connaissent. On m'en fait un portrait excellent. Une grande famille, une éducation, une inclination pour les vanités et l'érotisme, une passion pour l'art qui en fait un collectionneur. Un homme de goût. Un homme qui aime les femmes.
Ma condamnation était signée dans ce portrait qui me fascinait.
Nous nous perdons de vue. Quelques temps. Nous recroisons. Cette fois-ci son intérêt se fait plus manifeste. Je résiste à peine. J'en suis enchantée. Nous nous retrouvons pour diner, nous prolongeons la soirée. Enfin nous nous embrassons
Si ce n'est que....
J'ai l'impression que quelque chose cloche. Un baiser, deux , dix .... très bien . Mais où est passé l'amateur de Pin Ups ? l'homme fasciné par les liens ? où est l'homme qui collectionne les vanités ?
J'attendais un homme. Un homme qui quand on lui dit fais moi mal ne répond pas "tu es sûre"?" un homme qui fait l'amour comme un homme et pas...comme un garçon.

Un petit garçon.
Un de plus. Très sincérement, comment faire? Le gamin a 47 ans tout de même.

Je me dis peut être que tout ça n'est lié qu'à la première fois. Oui. Forcément.
Je me dis la prochaine fois tout ira mieux.
Ce fut pire. Non pas pire je suis méchante. J'étais rassurée sur une chose : ma capacité à exciter les hommes et à les faire jouir sans même y penser....

Je croyais à un étalon et finalement c'est un poney.

9 janvier 2008

L'oubli

Ah ! E. ! si on m'avait dit que d'une galette des Rois en famille j'allais repartir avec le sentiment d'avoir rencontré un garçon avec qui les choses pourraient être possibles! Non seulement possibles mais agréables aussi.
Le jeune homme a l'air sain : pas de drogue, pas d'alcool plus que de mesure...
Beau, charmant et surtout INTELLIGENT. Oui. Enfin.
Tout se passe divinement bien, le moment est agréable. Nous échangeons nos numéros de téléphone. Les semaines passent. J'avoue un emploi du temps un peu compliqué entre déplacements et amants, lui semble souvent absent aussi... Les mois enfin s'écoulent.
Une nuit, alors que l'été touchait à sa fin, alors que j'étais en compagnie d'une amie dans ce club où nous avons nos habitudes, un homme s'avance. Je me recule...E. Maladroitement je le présente. Maladroitement je lui dis que je ne m'attendais pas à le voir là.
Nous parlons. Il me raccompagne.
Rien.
Nous nous recroisons. Toujours dans ce club.
Nous parlons.
Toujours pendant des heures et il me raccompagne au petit matin.
Mais toujours rien.
Mes amis se moquent.
Les habitués du club que je connais me proposent leur aide.
Je les éconduis. Non je finirai bien par l'avoir.
Il m'invite à diner chez des amis. Effervescence du côté de mon état-major...ALORS ? Rien.
Absolument rien. Nos amis communs ne comprennent pas. Ils m'assurent que je lui plais. Il ne parle que de moi.
Je propose un diner. On applaudit. Le diner se passe. Charmant. Les invités surbriefés sur l'enjeu se sauvent la dernière bouchée de tarte au citron engloutie.
Mais non . Le Prince se casse aussi.

Mais le destin s'acharne. Alors que je me promène un dimanche avec une amie. Je le vois s'engouffrer sous mes yeux dans un porche. Je lui envoie "tu cours vite" il me répond 'je passe ce soir". Il vient. On parle. Je crois qu'on aurait du en profiter pour prendre des notes car avec tous ces mots c'est une encyclopédie que nous aurions du écrire.
Il part. Je suis à bout. J'envoie "C'est toujours une torture de te voir et de ne pas t'embrasser" Il répond "oui c'est vrai". On est au moins d'accord sur le fait que peut être nous pourrions nous embrasser. Je me dis c'est un grand pas. Un an ce n'est pas grand chose.

Les jours passent. Je le recroise avec un de ses amis toujours dans ce même club. Il ne fait rien. Il ne semble toujours pas disposé à m'embrasser.
Je me tourne vers son ami qui lui au moins semble plus enclin à me goûter. Nous parlons des heures et des heures. E s'en va. Nous parlons toujours. A la cinquième piscine je balance sur son copain. Sur nos échanges. Il me regarde "Mais il est surmaqué E. Il ne t'a rien dit ?'

"Non il a du oublier. Embrasse moi"

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15 novembre 2007

Lost Boys

Ce ne sont pas des mauvais garçons, non, juste des garçons perdus.
Alors ils errent dans les soirées et dans les rues de Paris. D'ailleurs.
Anéantis par une histoire d'amour, ils ne savent pas bien où ils vont.
Perdus dans un monde un peu trop vaste,les biens qu'ils ont dans leurs mains sont semés au grè des jeux.
Ils ne croient pas en l'amour. Ils y croient beaucoup plus que les autres. L'attache est impossible car trop douloureuse.
Ils traversent la vie comme les supertankers au large d'ouessant : la moindre dérive peut être fatale.
Et ils passent dans ma vie.
Un vaste étourdissement, le nord est perdu. La vie tourbillonne. La vie enfin est là. Elle et ses coups, ses déchirures, ses tourments. La vie plus que jamais à côté de ces hommes.
Se perdre avec eux.
Les approcher. Etre touchée en sachant que tout cela est vain. Qu'un jour ils partiront.
Un matin comme un autre. Ce sera juste le dernier.
Et tous les gestes alors resteront dans la mémoire comme autant d'adieux.
Laissant quelques cicatrices.
Et des pleurs.

1 août 2007

this is the end

Je pense que celui ci est le bon, je veux dire le grand vainqueur de la compétition non officielle  d'homme insupportable, d'amant épuisant.

De contorsions mentales en abstinence sentimentale, d'intrusion nocturne en dérive téléphonique, cette relation est juste la transposition d'une histoire à la Marguerite Duras en des termes proustiens...si la femme est l'objet interchangeable d'un plaisir toujours identique, cet homme est le sujet inédit d'une torture névrotique. A la fois présent et invisible, en retrait et déroutant, il a choisi de rendre cubiste une histoire d'une beauté vénitienne car il semble qu'il ne puisse y avoir de plaisir sans une dose de mutilation. Les coups et les douleurs ça ne s'explique pas ça se donne.

Donner et reprendre aussitôt de peur d'être celui qui souffre. Ne pas accorder sa confiance et demander à l'autre de se sacrifier. Un jeu épuisant après quelques semaines de roulette russe.
Et pourtant amusant au départ, une excitation non feinte, jouer, surprendre... attendre les nouveaux jeux, les nouvelles interrogations... Freud et Lacan quotidiennement, Jung rôde et toujours toujours la C. comme compagne...
De soirées en fêtes, de Venise à Bale de Barcelone à Paris....
Mais au final...
Le divan a beau être agréable, l'analyse est un sport beaucoup trop répandu pour que je trouve un plaisir à être le prolongement de ses élucubrations mentales, je suis fatiguée d'avoir rencontré un homme qui cultive ses névroses à mes côtés et ses drogues  à son balcon.

"Prenez soin de vous"

24 février 2007

CB non ce n'est pas uniquement un moyen de paiement répandu c'est aussi un PC discutable

Il entrait plutôt bien dans la charte très précise des hommes qui peuvent prétendre au titre.
De bonne famille, bien éduqué comme il faut, bel homme...
Célibataire bien qu'ayant dépassé la quarantaine.
Et vous allez me dire que dès ceci su j'aurais du me méfier. Que je devrais au moins reconnaître que la gente féminine ne permet pas qu'un PC reste célibataire à vie (nous reviendrons sur le cas George Clooney un autre jour néanmoins)...

Donc pour en revenir à celui qui a les même initiales que la concurrente directes des Am EX, il était parfait.
A peine rencontré qu'il m'emmenait déjà en vacances.

Mais peu à peu son vrai visage est apparu.
Tromperies.
Mensonges.
Egocentrisme poussé.
Mes amis me mettaient en garde contre celui qu'elles ont appélé Mr Pig. (Franchement les filles c'était un peu dur de votre part mais bon....)

Même ses propres parents m'ont dit de me méfier.

C'est dire.

Mais l'amour non content de rendre aveugle, rend sourd également.

Il m'a fallu près de 2 ans et pas mal de traumatismes pour le quitter.
Et encore après avoir repeint son appartement de 90m2

No comment.

19 février 2007

petit, petit, petit... tout est mini dans notre vie... Mini mocke et mini jupe.....

C'est un drame personnel que je partage ici.
Parce que pour une fois, il ne s'agit pas de déplorer un comportement cavalier qui a transformé le conte de fée en regrets éternels...
Le jeune homme est charmant. Vraiment. Touchant, cultivé, agréable, prévenant, drôle, galant, séduisant, instruit, riche, fou de cuisine et par là même cuisinier hors pair....
Et dire qu'il était là. A mes côtés. Cherchant à me séduire - la naïveté des garçons est parfois touchante, que ne savait il que séduite je l'étais depuis le premier regard ?!
On se voit une fois. Dans un café. Avec des amis. Soirée amusante. Agréable soirée d'été.
On se revoit. Tous les deux. Par hasard au détour d'une allée des Tuileries.
On décide que le hasard ne décidera plus pour nous. Il m'invite à diner chez lui le soir même. Sa soeur de passage à Paris, son beau frère aussi. Il manquait une quatrième convive.
Diner agréable. Vins délicieux. Mets délicats.
Je repars chez moi, heureuse. Rassurée.

Il me donne rendez vous le lendemain.
Et encore après.

Et une nuit-il fallait bien qu'elle arrive. Il me dit de rester...

Et là c'est le drame.

Le PC, au lit c'est le Petit Poucet.
Et quand je dis Petit, je suis gentille...

Parfait oui ! Répondant à tous les critères Mille fois oui !
Mais rien n'y fait : si au lit ça ne va pas, ça ne sert à rien de s'entêter.
Surtout que là, rien n'y ferait.

Mon Dieu, qu'il m'aurait plu de ne pas aimer b.....

16 février 2007

George Clooney lui au moins il met des gants....Par Emma Peal

E.R ?

Ca vous fait penser à quoi ? Les fans du docteur Doug me répondront tout de suite Emergengy Room, Urgences pour les non 'billingual'. Et bien pour moi ce sont les initiales de mon pire cauchemar, ma descente aux enfers à moi.

On a toutes un type avec qui on est sortie et que l'on ne veut plus jamais jamais revoir.

Moi c'est E.R

Tout avait pourtant bien commencé. Le garçon avait toutes les qualités requises pour faire un P.C champion du monde : recommandations de mes amis, une excellente situation, un physique avenant et une culture bien maitrisée. Trop peut être. Je n'aime pas rejeter l'échec d'une histoire sur quelqu'un d'autre encore moins sur mon amie la Culture avec un grand C mais c'est bien elle qui a eu raison de notre couple. Cela a commencé par des discussions anodines du genre « tu ne connais pas Kawabata ? » avec un air de mépris à peine contenu. Puis le désaccord est monté crescendo : « Tu es balzacienne, je suis stendhalien, comment va-t-on faire pour s'entendre ? » Effectivement, effectivement nous sommes confrontés à un ENORME problème... J'ai toujours pensé que les obstacles dans un couple étaient liés à la famille, à la religion, au milieu social voire aux signes astrologiques mais de là à faire de mon Honoré la raison de notre rupture non non non je ne peux accepter!(Honoré, si tu me lis, sache que tu n'es en rien responsable de ce gâchis ).

Et un beau jour de janvier tout a basculé, l'irréparable a été dit : « Tu vois nous c'est un peu comme Marc Darcy et Bridget Jones » et là il ne pensait pas au 1 où elle est encore regardable et assez futée, non il pensait au 2 où elle ressemble à un flan à la vanille qui dégouline de sa robe de bal et où elle ne sait même pas épeler correctement son prénom. Je peux supporter beaucoup de choses mais pas ce genre de petites mesquineries. Alors mesdemoiselles, un bon conseil, lorsque votre P.C vous comparera à Bridget Jones 2, enlevez vos Manolo Blahnik et courez vous mettre à l'abri.

E t vous ne le regretterez pas, croyez moi !

Ah oui j'allais oublier la cerise sur le gâteau : après des jours et des jours de rumination dans son coin, voilà ce qu'il m'a sorti :  "ça ne va, tu ne tournes pas ta langue dans le bon sens quand on s'embrasse"... "Mais c'est parce que je suis gauchère mon chéri voyons ", lui ai-je répliqué dans un dernier élan de gentillesse et d'abnégation. Finalement E.R moi aussi ça me fait penser à Urgences....il faut vite se tirer.

A moins que ce ne soit dans le geste si simple du baiser que réside véritablement la différence entre balzaciens et stendhaliens.

 

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