this is the end
Je pense que celui ci est le bon, je veux dire le grand vainqueur de la compétition non officielle d'homme insupportable, d'amant épuisant.
De contorsions mentales en abstinence sentimentale, d'intrusion nocturne en dérive téléphonique, cette relation est juste la transposition d'une histoire à la Marguerite Duras en des termes proustiens...si la femme est l'objet interchangeable d'un plaisir toujours identique, cet homme est le sujet inédit d'une torture névrotique. A la fois présent et invisible, en retrait et déroutant, il a choisi de rendre cubiste une histoire d'une beauté vénitienne car il semble qu'il ne puisse y avoir de plaisir sans une dose de mutilation. Les coups et les douleurs ça ne s'explique pas ça se donne.
Donner et
reprendre aussitôt de peur d'être celui qui souffre. Ne pas accorder sa
confiance et demander à l'autre de se sacrifier. Un jeu épuisant après
quelques semaines de roulette russe.
Et pourtant amusant au départ, une
excitation non feinte, jouer, surprendre... attendre les nouveaux jeux,
les nouvelles interrogations... Freud et Lacan quotidiennement, Jung
rôde et toujours toujours la C. comme compagne...
De soirées en fêtes, de Venise à Bale de Barcelone à Paris....
Mais au final...
Le
divan a beau être agréable, l'analyse est un sport beaucoup trop
répandu pour que je trouve un plaisir à être le prolongement de ses
élucubrations mentales, je suis fatiguée d'avoir rencontré un homme qui
cultive ses névroses à mes côtés et ses drogues à son balcon.
"Prenez soin de vous"